vendredi 30 septembre 2016

Mon petit tour aux urgences

Bonjour

Hier soir j'ai été aux urgences de la clinique à côté de chez moi. Non pas que je sois du genre parano mais cela fait plusieurs jours que je souffre de violents maux de tête et de contractions très douloureuses. Du coup j'ai quand même questionné ma super sage-femme qui connaissant mon passé m'a demandé d'aller consulter en urgences.

Je suis arrivée vers 19h et j'ai été prise en charge assez rapidement. Le médecin, en apprenant que j'avais déjà fait un hématome rétro placentaire a tout de suite demandé des examens complémentaires. Autant à la base je ne suis pas du genre stressée, autant à partir de moment où le médecin a eu l'air un peu stressé l'angoisse est montée en moi très vite.

J'ai été pour mon monitoring. Après avoir erré dans les couloirs de la clinique j'ai fini par trouver la sage-femme spécialisée en grossesses difficiles que le médecin m'avait envoyée trouver. Je lui ai expliqué mon cas, elle m'a demandé d'aller en salle d'attente en me disant qu'elle allait arriver pour me prendre en charge.J'avoue avoir été assez surprise de la voir passer au bout de 30 minutes, vêtue en "civil" et retournant chez elle.

Une sage-femme a fini par me prendre en charge, ma prise de sang a été faite et j'ai été placée sous monitoring. Un peu plus tard, ma soeur a cherché à me rejoindre. Elle a interpellé une sage-femme en lui demandant la permission d'entrer dans la salle que je lui avais indiquée. Celle-ci lui a répondu qu'il n'y avait personne dans son service en plein examen. Elle a ouvert la porte et a a été surprise de me trouver là. Elle s'est présentée, m'a demandée pourquoi j'étais là et m'a dit qu'elle allait se renseigner sur mon dossier. Pour la petite histoire, elle portait le prénom de mon autre soeur ce qui nous a bien fait rire.

Au bout d'une très grosse heure j'ai fini par sonner pour demander ce qu'il en était. Par chance ma prise de sang était revenue. Les résultats étaient négatifs pour la pré-éclampsie, et c'est tant mieux! Concernant le monitoring il ne montrait rien d'anormal tant que j'étais couchée mais une fois debout la chanson n'était plus du tout la même. De violentes contractions m'ont pliées de douleurs. Bilan de la sage-femme: il faut rester en position allongée.

Euh, comment vous dire que j'ai accueilli ses recommandations avec une tête bien avenante. J'ai déjà été alitée pour la grossesse de PetiteFée et j'ai très mal vécu l'expérience. Là, avec en plus ma fille, je ne vois même pas comment cela est possible sans aide extérieure. Déjà que depuis les vacances, Chéri gère absolument tout au quotidien, je ne fais que le minimum quand il n'est pas là le matin, je ne vois pas comment faire moins.

Au niveau du boulot, il est entendu que je vais lever le pied sur les déplacements que j'effectuais toutes les semaines en province et mon responsable m'autorise le télé-travail donc je vais essayer de gérer encore le mois qu'il me reste avant mon congé maternité

mercredi 28 septembre 2016

L'annonce de la grossesse

Bonjour

C'est pas tout d'être enceinte mais à un moment il faut bien faire son coming out et annoncer aux autres la dite grossesse.

Pour moi cela s'est déroulé en plusieurs temps. La première au courant a été ma petite soeur la maman de poussin. Nous nous sommes rencontrés le 30 avril en sortant de chez le gynécologue et du coup elle a vu l'échographie dans la voiture. Elle a été ravie en apprenant la nouvelle et un peu déboussolée de la réaction de Chéri.

L'après-midi même je suis allée chez mes parents pour leur annoncer la nouvelle. Ils ont été ravis... mais dans la semaine qui suit, ils ont chargé la voiture pour partir au Maroc, un mois plus tôt que prévu, et ils ne sont toujours pas revenus!!!

Mon frère et mon autre soeur ont été au courant aussi dans la journée et ont été heureux pour moi.

Au bout d'une bonne dizaine de jours, j'ai demandé à Chéri (qui était toujours dans sa période d'opposition et de déni de ma grossesse) s'il comptait l'annoncer à ses parents. Je trouvais cela injuste que mes parents soient au courant et pas eux, c'est autant leur petit-enfant que celui de mes parents qui va naître. J'ai donc décidé de les appeler pour leur dire... Grand bien m'a pris... Belle-maman m'a demandé pourquoi j'étais tombée enceinte alors que je savais que son fils ne voulait pas d'enfant. S'en est suivi un discours sur le fait du pourquoi du comment je ne prenais pas la pilule et/ou n'avais pas de moyen de contraception. Beau-papa plus prosaïque m'a dit "tu es enceinte, vous êtes mariés, il assume".

Au boulot, vu mon état émotionnel, mon chef a été au courant très tôt. Des copines de boulot ont été informées assez vite, surtout à cause des nausées du 1er trimestre et de mes allers-retours aux toilettes pour vomir!

Concernant mes collègues, ils ont été au courant relativement tard. Mon ventre a pointé très tard, mais cela fera l'objet d'un autre article sur l'impact émotionnel sur la grossesse, du coup il m'a été assez facile de leur cacher très longtemps. C'est à presque 5 mois que j'ai fait mon coming out auprès d'eux en arrivant avec ce tee-shirt

disponible sur e-bay

J'ai été félicitée et la réaction d'après a été "mais qui va prendre en charge tes affaires dans le Nord pendant ton arrêt maternité?"

J'ai bien ri en leur disant qu'ils n'auront qu'à se débrouiller.

Concernant les amies/amis, cela s'est fait au fur et à mesure. Surtout en fonction de mon état émotionnel.

Le fait est qu'à ce jour je vous en parle ici alors qu'il y a certains membres de ma famille qui ne sont toujours pas au courant.

On pourra dire que bb2 sera vraiment une surprise!

mercredi 21 septembre 2016

30 avril 2016: première rencontre avec bb2

Bonjour

Voici la suite des aventures de cette grossesse. Nous en sommes donc à l'épisode 4 et c'est le moment du premier rendez-vous avec le gynécologue pour le suivi de grossesse.
Etant donné les difficultés de conception que nous avons eues pour PetiteFée et les complications de grossesse, j'ai choisi un suivi chez le gynécologue et aussi parce que vers chez moi il est presque plus simple de se faire suivre par un gynécologue que de trouver une sage femme disponible.

J'avais pris ce rendez-vous bien longtemps avant de savoir que j'étais enceinte. En vrai, avec mes cycles problématiques je voulais un bilan hormonal car je pensais être sur le chemin d'une ménopause précoce, sachant qu'il y a des antécédents dans ma famille.

Pour le coup, le gynécologue ne se doutait pas du tout de la raison de ma venue et pensait à un simple contrôle. D'autant plus que moins d'un an auparavant, il m'avait annoncé que vu mon profil "ça relèverait du miracle" que je tombe enceinte naturellement.

Tadaaaaaaaaaaaaa!!!

Nous voilà donc face à mon gentil docteur (qui en vrai est aimable et doux comme une porte de prison) qui me demande la raison de ma venue. Je lui annonce donc"je suis enceinte". Gros bug de sa part de quelques secondes pendant lesquelles il reste à me regarder puis il me dit "passons à côté je vais vérifier"

Hop, hop hop aussitôt dit aussitôt fait, me voici à me déshabiller dans la salle prévue pour et me voilà ensuite en position pour une mémorable échographie endo-vaginale (miam miam avouez j'envoie du rêve).

Il branche tout et voilà ma toute petite chose, mon bébé miracle qui s'affiche à l'écran:
 
J'avoue avoir été toute émue en voyant ça puis en entendant les battements du cœur du bébé, alors que jusqu'à présent j'étais totalement à côté de ce qui se passait réellement, ce moment m'a permis de me connecter pour la première fois à la réalité de ma grossesse. 

Ça a permis aussi à mon gynécologue de me dire "ah oui vous êtes vraiment enceinte". J'avais envie de lui répondre "puisque je te l'avais dit espèce de batracien" mais bon vu qu'il avait la sonde dans mon vagin, j'ai jugé plus adéquat de me taire...

Nous avons ensuite discuté des suites de la grossesse et notamment de la possibilité de l'interrompre au cas où les examens passés auraient eus un impact. La suite vous le savez déjà!

jeudi 15 septembre 2016

Grossesse de bb2: épisode 3 la réaction du père...

Bonjour

J'ai longtemps hésité avant d'écrire cet article et même ensuite de le publier. Il est très délicat pour moi d'exposer ainsi sur le blog la réaction de Chéri et les conséquences que cela a eu sur notre relation. Je ne souhaite pas être dans le jugement et je ne veux pas non plus le mettre face à la vindicte populaire du "son comportement est dégueulasse". J'estime de mon côté qu'il est tout à fait en droit de ressentir ce qu'il veut mais bon tout mon blabla ne doit pas vous paraître très clair alors passons aux faits.

Si vous suivez mon blog depuis un moment, vous savez que Chéri était totalement fermé à l'idée de bébé 2. Il estime qu'un enfant à élever c'est assez dur et ne veut pas de contraintes supplémentaires. De mon côté je me suis sentie lésée par sa prise de position car pour moi depuis le début c'était clair que c'était soit 0 soit 2.

L'annonce de ma grossesse a été tout sauf une bonne nouvelle pour lui. Il a très mal pris les choses et s'est fermé les premiers temps. L'ambiance entre nous s'est rapidement dégradée, encore plus quand il m'a reproché de lui imposer cet enfant et m'a demandé d'avorter. Effectivement, il s'est retrouvé avec un enfant imposé, à ma décharge il savait que je ne prenais pas de contraception et il ne s'est pas protégé non plus. Nous sommes en 2016, chaque partie du couple selon moi est responsable de ses actes et de ses décisions.

Après avoir appris que je pouvais sans risques continuer ma grossesse, il m'a été inconcevable d'imaginer avorter d'un bébé que je qualifiais déjà comme mon bébé miracle. De mon côté, bien égoïstement je l'accorde, je voyais deux possibilités:
- il finissait par accepter cette grossesse et même aimer le bébé
- il refusait cette possibilité et je le laissais totalement libre de refaire sa vie. Je lui ai même dit que je n'avais pas l'intention de lui faire des misères concernant le droit de garde de PetiteFée ni lui chercher des noises au niveau financier.

De mon côté, j'ai essayé de penser à cet avortement mais je me disais que tous les jours qu'il me restait à vivre, je devrais composer avec une décision qui allait à l'encontre de ce que je désirais intrinsèquement et je ne me sentais pas capable de croiser mon reflet qui me renverrait à chaque fois l'image d'une femme qui a avorté un bébé qu'elle voulait.

Nous avons eu une très grosse crise et j'ai quitté le foyer avec PetiteFée quelques jours histoires de pouvoir respirer un peu en mai. Toutes les deux nous sommes ensuite allées 10 jours au Maroc et à mon retour j'ai eu la surprise de constater un léger mieux dans nos relations, accalmie qui n'a pas duré.

Le froid s'est installé entre nous, lui me reprochant de lui imposer ce qu'il ne voulait pas, moi essayant de vivre avec une personne qui était désagréable avec moi, essayant aussi de continuer ma grossesse en préservant ce bébé du stress et du mal être que je ressentais et essayant aussi de donner l'image d'une relation saine de couple à PetiteFée pour qu'elle ne soit pas prise entre des tirs croisés et qu'elle se sente obligée de prendre partie.

J'ai beaucoup pleuré, je me suis beaucoup questionnée. Je lui en ai aussi beaucoup voulu de son comportement, de ne pas aller au bout des choses et de partir puisque cela ne lui convenait pas. j'avais l'impression qu'il prenait plaisir à m'imposer son comportement et à me faire souffrir ainsi.

Cette période a duré 3 mois. Quand un matin je me suis levée en pleurant car je me suis rendue compte que tous les sentiments que j'avais pour lui, négatifs comme positifs, ont laissé place à de l'indifférence, je me suis dit que j'étais arrivée au bout de ce que je pouvais supporter. J'ai commencé à penser sérieusement au divorce car je ne me voyais plus continuer ainsi. Je lui ai fait part de mon état en lui demandant s'il était satisfait de m'avoir poussé à cette extrémité. Sa réponse a été non.

Avant de prendre une décision aussi importante, j'ai voulu nous laisser les vacances. Voir si dans un contexte différent nous pouvions nous retrouver. Je gardais espoir car je sais que l'homme que j'ai épousé est une personne bien et je savais aussi tout le long de mes souffrances que lui aussi souffrait de la situation qu'il nous imposait de vivre.

Je pense que j'ai bien fait. Aujourd'hui nos relations se sont améliorées. Nous avons retrouvé une entente, même si quelque chose reste brisé chez moi (comme chez lui d'ailleurs je pense) nous essayons de nous retrouver et de reconstruire notre relation.

mardi 13 septembre 2016

Première réunion à l'école: mon coup de gueule contre la gestion des écoles

Bonjour

Ce samedi j'ai fait mon baptême du feu avec la première réunion à l'école de PetiteFée. Je tenais à y participer pour savoir un peu le fonctionnement de son école et j'avoue ne pas avoir été déçue par ce que j'y ai appris...

Cette année son école est en "sureffectif" par rapport à son habitude. La directrice a été obligée d'ouvrir une classe PS/MS pour pouvoir garder des classes pas trop chargées. Nous sommes chanceux dans cette école car les autres de ma ville ont des classes PS/MS/GS et je souhaite beaucoup de courage aux enseignants qui vont devoir gérer les apprentissages de ces 3 niveaux qui sont très différents. Tout cela car dans ma ville les classes avaient un faible effectif et du coup n'étaient pas "rentables". Je me demande ce qui est compris dans ce terme de rentabilité lorsqu'il s'agit de l'apprentissage de nos enfants et du confort des enseignants. C'est vrai que pour eux 32 par classe c'est mieux que 23... Oh wait... Bref

Pour arranger les choses, il y a des ATSEM malades qui ne sont pas remplacées et des animateurs qui manquent. Du coup, pour prendre l'exemple de la classe de PetiteFée, la maîtresse se retrouve seule pour gérer 24 enfants qui découvrent l'école cette année avec tout ce que cela implique comme pleurs et difficultés. Pour le périscolaire, il y a une astem et un animateur pour 41 enfants, qui se retrouvent tous dans la cour pendant 45 minutes avant que la garderie prenne le relais. Vous voyez un peu les difficultés? 

La directrice nous a expliqué avoir signalé toutes ces difficultés mais faire face à une inertie de la mairie, qui est bien plus intéressée par le côté financier que par le bien être des enfants et du coup refuse des crédits supplémentaires pour améliorer la gestion des choses. Ceci explique aussi l'accueil chaotique des enfants le matin avec une personne à l'entrée et des enfants qui doivent se débrouiller tous seuls dès le premier jour pour rejoindre leurs classes.

Pour le fonctionnement général de l'école, ma fille a de la chance d'être dans une petite structure avec certes des moyens réduits mais au moins des possibilités de prise en charge accrue .

La classe de PetiteFée est composée de 24 élèves, elle a de la chance c'est beaucoup moins que les 31 annoncés en juin dernier. Le programme proposé par la maîtresse est selon mon humble avis très motivant avec un planning régulier d'activités sportives qui plaisent beaucoup à ma fille. 

La classe est subdivisée en groupe de 6 qui sont repérés par des couleurs et qui correspondent à une rotation des activités mais aussi des demandes auprès des parents pour les collations par exemples. L'enseignante nous a expliqué les "tâches" attendues par les enfants ainsi que l'évaluation des compétences tout au long de l'année.

Le seul point un peu stressant, que j'avais découvert en lisant des discussions sur Twitter, est que les enfants seront soumis en plus des habituels exercices incendie et autres, à des exercices spécifiques attentat pour lesquels les enseignants n'ont pour le moment reçu aucune formation particulière. Je leur souhaite bon courage!

vendredi 9 septembre 2016

Les perles de PetiteFée

Bonjour

Aujourd'hui je reviens vers vous apour partager un peu de notre quotidien. PetiteFée a commencé à parler très tôt. Ses premiers mots"compréhensibles" ont été prononcés vers 8 mois, donc autant vous dire que maintenant à 3 ans, ma demoiselle discourt sur tout et rien et a un avis tranché sur pas mal de choses.

Héritage de sa mère, elle a surtout une bonne répartie et j'en fait souvent les frais.

"PetiteFée c'est des bêtises ça! Et tu sais ce qu'on fait aux petites filles qui font des bêtises?
- Bah oui maman, on leur fait des bisous et des câlins"

Une soirée alors qu'on était devant la télé, arrive le moment de la pub et je zappe

"Maman pourquoi tu as changé de chaîne? Je voulais voir la pub
- Oui bah moi j'ai pas envie
-Et bien tu n'as qu'à fermer les yeux et me laisser regarder"

Dans la rue alors qu'on allait au marché

"Maman elle pue la dame
- Chut, tais toi on dit pas ça
- Oui mais la dame elle sent le caca quand même"

(Oui un enfant il n'y a pas mieux pour se taper la honte)

Une fin d'après-midi à la maison

"Oh PetiteFée tu ne vas pas te taire 5 minutes?
- Ah non maman, c'est comme ça les petites filles de 3 ans ça parle tout le temps et ça met le bazar, c'est comme ça c'est la vie"

Nous habitons en rez-de-jardin et ces derniers temps des enfants jouent devant chez nous alors que c'est privatif. PetiteFée ne s'est pas laissée démonter et a été leur crier dessus "hey les garçons c'est mon jardin, vous avez pas le droit de jouer ici"

Bref là je ne partage avec vous que celles que j'ai notées, j'en oublie encore pas mal d'autres.

Rassurez-moi, chez vous aussi il y a des petits malins?

mercredi 7 septembre 2016

Passer une irm et un scanner tout en étant enceinte: quels sont les risques?

Bonjour

Si vous avez lu mes anciens billets vous savez que je suis enceinte, sinon vous le découvrez là! 

Pendant la période comprise entre le début de ma grossesse et sa découverte j'ai pris des médicaments type "tramadol" et j'ai passé une irm et un scanner, chacun de ces examens s'accompagnait d'une injection de produit de contraste.

Comme nombre d'entre nous, je savais que ces choses étaient toxiques pour l'embryon et j'étais fort inquiète du risque de malformation possible pour mon enfant. J'ai donc cherché à en savoir plus, en attendant mon premier rendez-vous qui était fixé plus de 10 jours après la découverte de ma grossesse, donc autant dire une éternité pour une femme enceinte inquiète.

Concernant le tramadol Le Crat est formel, il n'y a aucun risque malformatif chez  les femmes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse. J'étais soulagée déjà sur ce point.

Restaient les examens passés, à savoir irm et scanner. Là encore j'ai cherché sur le Crat et dans les écrits sur le net. Il en est ressorti que le risque malformatif ( en savoir plus ) était peu élevé.

Quant au scanner les données disponibles sur le scanner et la grossesse sont inexistants. Je suis donc restée stressée sur ce point jusqu'au 30 avril, date de mon premier rendez-vous chez le gynécologue.

Le moins qu'on puisse dire est que ce rendez-vous n'a pas été très convainquant, il n'a pas su se prononcer, disant que c'était à nous de choisir de prendre le risque ou d'avorter.

Cruel dilemme, car je ne me voyais pas vivre avec un enfant lourdement handicapé (ne me jetez pas la pierre, chacune a ses limites et toutes les décisions doivent être respectées) mais je ne me voyais pas non plus avorter d'un enfant potentiellement en bonne santé.

A force d'insister mon gynécologue m'a orienté vers un de ses collègues, spécialiste du diagnostic anténatal et membre de la commission nationale de je ne sais plus quoi sur les avortements pour raison médicale.

J'ai réussi à avoir un rendez-vous assez rapidement et c'est toute anxieuse que je lui ai présenté mon cas.

Il m'a expliqué que si j'étais venue un mois plus tôt il n'aurait pas su se positionner de façon franche mais qu'il sortait tout juste d'une formation sur ce sujet. Au stade de grossesse auquel j'étais lors de l'injection, la thyroïde n'étant pas encore formée, le produit de contraste iodé a donc traversé le corps sans risque pour le développement futur  de l'enfant.



Mon cœur s'est remis à battre normalement! Je pouvais donc continuer cette grossesse de façon sereine.

lundi 5 septembre 2016

La rentrée de PetiteFée

Bonjour

Cette année PetiteFée, à l'instar de des enfants nés en 2013, a fait sa première rentrée ce vendredi. Cela fait un moment qu'elle réclame l'école, qu'elle me dit qu'elle est prête et qu'elle se projette sur ce qu'elle va y faire.

En juin dernier nous avons pu faire une très rapide visite des lieux et découvrir sa future maîtresse. Ce qu'a retenu PetiteFée est qu'il y a un toboggan dans la cours de récréation "comme dans T'Choupi".

De mon côté par contre, la préparation a été plus difficile. J'ai eu et j'ai encore beaucoup de mal avec cette étape qui est le début de son autonomie, de sa vie totalement sans moi car chez la nounou j'avais encore une place, là elle se construit un univers dont je ne fais plus partie. Aujourd'hui c'est l'entrée en maternelle et je sens bien que sans me rendre compte du temps qui a passé, demain elle va m'annoncer qu'elle a rencontré une personne qu'elle aime et qu'elle part vivre avec! (non je n'exagère pas ou à peine). 

Du coup, j'ai pleuré un soir, l'avant veille de sa rentrée. PetiteFée m'a demandé pourquoi et j'ai répondu simplement que j'étais fière qu'elle aille à l'école mais que j'avais du mal aussi car dans mon coeur de maman elle était toujours un tout petit bébé qui devait rester avec moi. Elle m'a répondu " Maman tu sais avant j'étais un petit bébé, mais maintenant je suis une petite fille. Les petites filles ça va à l'école pour jouer et pour apprendre des choses, c'est comme ça c'est la vie (c'est un peu sa phrase fétiche celle là). Je veux plus que tu pleures car c'est bien l'école. Et puis tu es ma maman alors toute la vie je serai ton bébé"
Autant vous dire que j'ai été scotchée de son discours. Je lui ai fait un gros bisou et je lui ai dit "rappelle moi déjà c'est qui la maman et c'est qui la petite fille?"

Vendredi matin, elle était toute prête et motivée. Elle m'a dit "Maman tu sais je suis grande alors moi je vais à l'école toute seule, sans toi". Espèce de petite ingrate va! 

Nous l'avons accompagnée avec son papa et tout s'est bien passé. Exceptionnellement, malgré les mesures vigipirate, j'ai pu l'accompagner jusqu'à sa salle de classe. il n'y a eu aucun pleurs de sa part, juste une petite hésitation au moment de franchir le seuil. J'ai pu mesurer de nouveau ma chance en voyant certains enfants pleurer, d'autres refuser de rentrer en classe et même un qui s'accrochait au porte-manteau pour ne pas rentrer en classe!



A 11h20 j'étais devant l'école toute impatiente de retrouver ma petite fille et de savoir comment s'était passée la matinée. Elle avait l'air ravie et cela m'a bien rassurée.

Ce matin je l'ai déposée, toujours avec un petit pincement de mon côté mais néanmoins ravie de voir ma petite fille aller confiante vers l'école!