mercredi 29 mars 2017

Je ne veux pas retourner au travail

Bonjour

Voilà. J'ai tout dit dans le titre.

Je reprends le travail à temps partiel la semaine prochaine mais je n'ai pas du tout envie d'y retourner. Je sais que j'ai de la chance d'avoir pu déjà repousser ma reprise. Je sais aussi que j'ai de la chance de pouvoir reprendre sous la forme d'un tout petit temps partiel (8h au bureau et 8h en télétravail ) mais je n'ai pas envie.

Laisser Princesse alors qu'elle est encore si petite ça me paraît dur. Heureusement que j'ai pleinement confiance en SuperNounou qui garde déjà PetiteFée depuis 2 ans.

Et heureusement aussi que j'ai la chance de faire un travail qui me plaît et me permet de gagner correctement ma vie.

En accord avec Chéri nous avons fait ce choix de temps partiel et non pas d'arrêt complet pour des raisons financières. Cela peut paraître de mauvaises raisons pour certaines mais pour nous non.  Effectivement leurs jeunes années passent vite et il est bien d'en profiter. Mais de l'autre côté nous apprécions de pouvoir sortir ou offrir des choses de temps en temps  sans être dans le calcul permanent


C'est la raison pour laquelle même si je n'ai pas envie d'y aller je vais retourner travailler

mercredi 22 mars 2017

Mon avis sur la peluche MyHummy

Bonjour

J'ai décidé de temps en temps de vous parler de produits que j'ai ou que j'utilise à la maison pour vous donner mon avis.
Je précise de suite que cet article n'est pas sponsorisé et qu'il ne s'agit que de mon humble avis.

Il y a quelques temps j'ai vu sur Facebook une publicité pour une peluche qui aide à l'endormissement. J'ai tout de suite pensé à une nouvelle "arnaque" surfant sur le besoin des parents d'agir sur le sommeil de leurs bébés.

J'ai ensuite vu cette peluche apparaître plusieurs fois sur mon fil Instagram. Cette fois-ci je me suis dit qu'il s'agissait d'une campagne auprès des mamans blogueuses pour promouvoir ce produit. Je me suis quand-même renseignée sur la page fournisseur et il faut dire qu'avec les frais d'envoi cela revenait à la petite somme de 45€ 😱. Et encore il ne s'agissait pas de la version high-tech qui détecte les pleurs de bébé et se relance toute seule.

Une nuit, après avoir pour la 12435745ème fois pris Princesse dans les bes, l'avoir endormie, l'avoir posée dans son berceau et l'avoir entendue se réveiller au bout de 6 minutes, j'ai craqué et j'ai passé commande.

Nous l'avons reçue quelques jours plus tard et essayé le soir même. 


 Dans le lit, pour la dernière tétée on s'est installées dans le calme avec le bruit des battements de cœur de la peluche en fond sonore (il s'agit de bruits blancs). Princesse s'est endormie, je l'ai posée dans son berceau et elle a continué à dormir. Hasard ou chance du débutant ai-je pensé.

Cela fait désormais un bon mois que cette peluche fait partie de notre quotidien et je suis ravie de mon achat. Le bruit est apaisant pour Princesse qui s'endort plus facilement voir même des fois seule juste avec sa peluche (oui jalousez-moi mon bébé est merveilleuse 💗💖💕)

Cerise sur le gâteau j'ai toujours eu des problèmes d'endormissement et cette peluche fonctionne sur moi aussi. Je mets le bruit des vagues qui m'a toujours apaisé et hop je m'endors hyper facilement désormais .

Je ne garantis aucun résultat mais je fais partie des mamans satisfaites par ce produit!

Si vous l'avez testée je veux bien votre retour ainsi que l'âge de votre enfant. 

jeudi 16 mars 2017

Non on n'oublie pas tout après l'accouchement

Bonjour

Aujourd'hui je souhaite revenir sur une idée assez répandue disant qu'une fois l'accouchement passé on oublie tout. J'ai lu un énième article disant que oui c'est dur mais c'est pour la bonne cause et puis de toute façon on oublie tout après l'accouchement.

C'est vrai dans la plupart des cas. Mais pas tous:

- césarienne  non prévue, mal vécue ou tout simplement dure à cicatriser
- épisiotomie qui se rappelle à ton bon souvenir pendant des lustres
- victimes du "point du mari"
- maltraitances physiques via un décollement des membranes ou du personnel qui appuie sur le ventre
- maltraitances psychologiques avec un personnel qui n'écoute pas
- déception que les projets soient si éloignés de la réalité 

Autant de raisons qui me viennent en tête et qui sont propres à chacune. Autant de raisons qui font que cette "magnifique journée" laisse un souvenir amer. 

Et cette souffrance ressentie, on n'en parle pas. Et bien non? Pourquoi aurait-on une souffrance? C'est le jour le plus beau de notre vie. Bébé est né... Et pour celles qui se risqueraient à aborder leur mal-être, la réponse est bien souvent " tant que tout le monde va bien c'est ce qui compte non?"

Et bien non tout ne va pas bien. Il conviendrait d'écouter la mère aussi dans ces moments-là où tout ne tourne plus qu'exclusivement autour du bébé. Ne pas minimiser l'impact des émotions, émotions ressenties d'autant plus violemment que nous avons eu des longs mois pour nous projeter dans cette rencontre, la rêver, l'espérer, la chérir et que d'un coup la réalité fout tout en l'air. Les hormones accentuent encore plus ce choc.

Alors on fait bonne figure, on sourit. 

"Oui bébé va bien c'est ce qui compte"
" Oh oui moi ça va"

Et parfois, on culpabilise. Pourquoi ça n'a pas marché? Qu'ai-je fait de mal? Et pourquoi j'y pense encore, je devrais juste être heureuse. Tout le monde dit qu'on oublie tout après l'accouchement et mon bébé est grand, je devrais passer à autre chose. Çela ne fait pas de nous une meilleure ou une moins bonne mère de rester focalisée sur ce sujet. Cela fait de nous une mère qui a souffert d'une autre façon.

On n'ose pas en parler. Mais un accouchement mal vécu , c'est un deuil à faire. Le deuil d'une rencontre qui ne s'est pas passée comme on voulait. Une souffrance physique ou psychique qui marque. On n'apprend à vivre avec mais on n'oublie pas.

Et c'est normal

mardi 7 mars 2017

Pourquoi il est sain de ne pas être un parent parfait

Bonjour

A la base mon article devait s'intituler pourquoi il est sain de ne pas être une mère parfaite car j'ai l'impression que c'est une recherche assez féminine de courir après la perfection. Puis j'ai changé le titre car je me suis dit qu'il y avait sûrement des pères concernés mais vu que dans la blogosphère et la twittosphère je ne communique qu'avec des femmes. Cela biaise mon point de vue.

Quoi qu'il en soit voilà mon point de vue.

Il est sain de ne pas être un parent parfait. Il faut arrêter de se fustiger parce qu'on n'est pas assez ci ou trop ça. Chaque parent fait au mieux avec ce qu'il a. Et c'est tant mieux!

Certaines se complaisent dans le #badmother, d'autres se rendent malades à chaque fois qu'elles crient un peu ou ne font pas tout maison ...

L'enfant apprend par l'exemple. Durant son apprentissage il reste faillible et le parent est son modèle. 

En vous trompant et en recommençant, il apprend qu'il est normal de se tromper et qu'il faut recommencer. 
En étant bienveillant envers vous, vous lui montrez qu'il faut prendre soin de soi.
En tombant, çela dédramatise ses chutes.
Bref, vous avez compris l'idée 😉

Au cas contraire, si vous cachez vos échecs ou si vous êtes parfaits (et dans ce cas là partagez votre secret) vous renvoyez à votre enfant une image de nullité face à ses échecs. En plus en mettant la barre très haut l'enfant devenu adulte, aura un idéal inaccessible. 

Et de toute façon vous êtes le seul parent qu'il connaît donc vous êtes forcément le meilleur pour lui ( valable jusqu'à l'adolescence 😂😂😂😜)

vendredi 3 mars 2017

38 ans et maintenant?

Bonjour

Il y a peu mon ami Facebook me rappelait un post dans lequel je disais que j'allais avoir 32 ans et que ça commençait à faire beaucoup. La naïveté de la jeunesse sans doute!

Aujourd'hui je fête mes 38 ans. Je vais sous très peu changer de dizaine. Encore une, le temps qui défile. On appelle cela la vie. Force est de constater que tempus  fugit. 

J'avais hâte de grandir pour pouvoir faire ce que je voulais. Aujourd'hui je retrouverais volontiers l'innocence de mes filles. Grâce aux jeux j'arrive parfois à la retrouver heureusement. Grandir ne signifie pas pouvoir faire ce que l'on veut, cela signifie avoir plus de contraintes et de responsabilités.

J'ai 38 ans. Autant dire que je ne fais plus depuis longtemps partie de la catégorie des jeunes. J'ai pourtant un sentiment d'imposture, surtout à l'école quand je vais chercher PetiteFée avec Princesse. Je suis maman de deux et pourtant dans ma tête je suis une gamine. On fait la course dans la rue, on se raconte des histoires pipi-caca-prout. Je suis loin de faire aussi sérieuse que les autres mamans que je vois arriver bien dans leur apparence alors que je suis à moitié en mode clocharde. Crédibilité= 0

C'est pareil au travail. Dans ma société il y a beaucoup de jeunes, je devrais avoir confiance en moi car pour la plupart on a au moins 12 ans d'écart. Mais j'ai l'impression d'être une imposteuse ici aussi. Il suffit d'un rien pour que je sois déstabilisée intérieurement même si en façade je garde le cap. Pourtant je suis bonne dans ce que je fais, mes interlocuteurs m'écoutent et mon avis est souvent pertinent.

J'ai accompli extérieurement ce qu'il fallait. Je suis mariée et heureuse avec Chéri. J'ai une belle maison. J'ai deux magnifiques filles (en tout objectivité bien sûr). Globalement je suis très heureuse de ma vie telle qu'elle est.

Mais maintenant j'ai 38 ans. Il va falloir que je travaille plus sur moi. Que je remette mon bien-être au centre de mes priorités. Que j'apprenne à avoir confiance en moi pour de vrai. J'ai tout l'amour qu'il faut dans mon foyer alors je peux y arriver.

Voilà un beau défi pour aborder la quarantaine ensuite de façon sereine et apaisée 

mercredi 1 mars 2017

Une histoire de cheveux

Bonjour

Je ne sais pas pour vous mais ici mes cheveux et moi n'avons jamais été très potes. Ils ont toujours été trop comme ça et pas assez comme ci.
Plus jeune j'avais une grosse masse de cheveux bien épais et je rêvais d'une chevelure toute fine et raide. Du coup j'ai essayé des defrisages mais le truc à l'ancienne, rien à voir avec le lissage brésilien actuel qui n'est pas pour autant plus sain pour les cheveux.

Vers mes 22 ans j'ai eu 3 anesthésies en l'espace de 4 mois et des traitements assez forts. Lien de cause à effet? J'ai perdu beaucoup de cheveux dans la lancée. Fini la grosse masse, place aux espaces clairsemés...

Ensuite j'ai essayé de faire avec, puis est arrivé le lisseur. J'avais enfin les cheveux raides comme les filles que j'enviais à l'école. Mais ça n'allait toujours pas car j'avais beau dépenser des fortunes en shampoings et soins, je me lavais les cheveux le jour J, le lendemain ça allait encore mais à J+2 on avait l'impression que j'avais trempé ma tête dans une bassine d'huile. À coup de shampoing sec et coupes improbables j'arrivais encore à tenir un jour.

J'ai découvert le no poo. J'en ai déjà parlé ce n'est vraiment pas pour moi. Puis je suis passée au bio et aux shampoings sans... Cela a été très pénible pendant un moment, fini l'effet soyeux et gainant des produits chimiques, place à la vraie nature de mes cheveux et la vérité ça fait peur... Du coup, après avoir tenté le shikakaï qui me laissait les cheveux tout rêche, le savon d'Alep qui me laissait les cheveux tout gras, je fais de temps en temps mes shampoings solides que j'alterne avec des marques telles que Weleda ou Logona.

Aujourd'hui j'essaye de sympathiser avec eux. Ils ont déjà fait un grand pas vers moi car désormais je n'ai besoin que de les laver une seule fois par semaine et ça change la vie.

L'étape d'après serait dans l'idéal d'accepter la nature de mes cheveux tels qu'ils sont, sans les forcer à ressembler aux standards occident de cheveux raides, d'autant plus qu'à mon âge c'est plus les chevelures noires naturelles qui me font rêver.